Je me suis laissé prendre une fois de plus dans le flot quotidien des choses à faire et à penser, laissant de côté cet espace — mon espace ! Ce n’est pas grave. Il n’est pas trop tard pour autant que je me remette à l’ouvrage[1].
J’ai hélas pour les projets qui me sont personnels (et me font du bien) l’abandon tellement facile ; cet art consommé de l’« à quoi bon ? » qui consiste à transformer les retards en délais puis les délais en arrêt. Les justifications sont les même : trop tard, trop lent, trop irrégulier, trop inachevé, trop partiel. Excuses devenues inconscientes à force d’être utilisées.
Je dois m’échapper de ce trou noir.
À bientôt de vous écrire.