Dernier jour, doutes
Émilie et Régine alignent les canettes de bière, de boisson énergisante ou au lait chocolaté sur les tablettes du rayonnage réfrigéré. C’est leur dernier jour.
[…]une travée des Souvenirs de nulle-part
Émilie et Régine alignent les canettes de bière, de boisson énergisante ou au lait chocolaté sur les tablettes du rayonnage réfrigéré. C’est leur dernier jour.
[…]Dimanche, pour une fois J’aimerais changer un peu le format de ces résumés hebdomadaire et dans les faits rien ne m’en empêche sinon cette propension à me essayer de me donner un cadre strict et de juger que tout changement, déformation du cadre signifie la fin du projet qu’il contient et donc son abandon… bref…
[…]Assis à une table de point chaud, un café à moitié bu devant lui, notre héros réfléchissait à la pertinence de ces notes hebdomadaires avant de se rappeler que leur but premier était d’exister et de nourrir son habitude d’écriture.
[…]Lundi Une journée prise dans les fatigues entassées dues aux kilomètres parcourus la veille et aux retrouvailles avec la chaleur perpignanaise.
[…]Deux dimanches marqués par la lettre A et ainsi que les nombres 9, 75, 71, 10 et 13, par les paysages qui ne se laissent regarder derrière le volant et par les milliers de gens croisés comme on croise des costumes et tailleurs sur le parvis de la défense, simplement dans d’autres uniformes.
[…]Il y aura donc un trou dans mes dimanches. Le dernier résumé date en effet d’il y a quinze jours. Depuis mes parents sont rentrés chez eux, nos deux pensionnaires à plumes — deux martinets baptisés Mc Fly et Doc par les filles que nous nourrissions suite à leur chute hors de leurs nids respectifs — ont pris leur envol avec succès, la vague de chaleur nous a fait suer même si notre sud semble avoir été moins touché et M fête sa quarante-troisième révolution complète autour du soleil.
[…]Je rédige ce résumé hebdomadaire depuis la salle à manger, dans le flux oscillant d’un ventilateur. Le pépiement de nos pensionnaires accompagne le mouvement de mes doigts sur le clavier. La France à chaud et mal à la gorge en même temps.
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